Xerox Canada a été sacré meilleur employeur au Québec dans la catégorie des grandes entreprises, lors de la troisième édition du «Défi Meilleurs Employeurs 2004», commanditée par la firme Watson Wyatt Canada et le magazine Affaires PLUS. Ce concours récompense les organisations qui offrent à leurs employés un environnement de travail agréable et stimulant, plutôt que celles qui ont réalisé un bon chiffre d’affaires.
M. Turgeon, pourriez-vous me présenter brièvement Xerox ? En quelle année la compagnie a-t-elle été fondée ? Combien a-t-elle d’employés ? De clients ?
La compagnie américaine Xerox est implantée au Canada depuis 1962. Elle y emploie 4 000 salariés dont 720 au Québec. Son chiffre d’affaires est de 15,7 milliards $ US. Xerox est présent dans plus d’une centaine de pays. Ce qui caractérise principalement la compagnie c’est l’innovation. Xerox possède six centres de recherche, qui se trouvent à proximité des universités et dont le plus important est situé à Mississauga, où travaillent 115 chercheurs.
Depuis quand travaillez-vous pour Xerox ?
Je suis employé chez Xerox depuis 15 ans. Je suis diplômé de l’Université d’Ottawa. Un recruteur de la compagnie m’a engagé à la fin de mes études. J’ai un profil Xerox. J’ai travaillé chez Xerox dans le secteur des ventes à Ottawa pendant cinq ans, puis en management pendant trois ans. Puis j’ai déménagé à Toronto où j’ai occupé différents postes. Le dernier consistait à gérer le marketing pour Xerox Canada et les comptes globaux. Il y a un an et demi, la compagnie m’a délégué à Montréal pour gérer l’Est canadien, d’Ottawa jusqu’aux Maritimes. En quoi consiste le «Défi Meilleurs Employeurs de l’année» ? Le «Défi Meilleurs Employeurs» évalue l’efficacité des pratiques en matière de ressources humaines d’une organisation en se basant sur le niveau d’appréciation des employés. Car les salariés d’une entreprise sont les mieux placés pour juger leurs employeurs. C’est pourquoi le processus de sélection du concours repose sur l’opinion et le témoignage de ces derniers.
Pourquoi avoir voulu participé à ce concours ?
C’était la première participation de Xerox au «Défi Meilleurs Employeurs». Notre firme de relations publiques a découvert ce concours et nous a fortement encouragés d’y participer. Après réflexion, nous avons accepté. La firme Watson Wyatt a une solide réputation et les membres du jury étaient des personnalités reconnues du milieu des affaires et universitaire, à savoir le chancelier honoraire de l’Université de Montréal, André Bisson, le président du Conseil de l’Université Laval, Richard Drouin, le chancelier de l’Université McGill, Richard Pound, la Sous-ministre associée d’Emploi Québec, Marjolaine Loiselle et le président-directeur général de l’Ordre des conseillers en ressources humaines et relations industrielles, Florent Francoeur.
Est-ce que Xerox a été surprise de la réaction de ses employés ?
Non, nous savions à quoi nous attendre parce que la compagnie organise, chaque année ou tous les deux ans, un sondage du même calibre que le «Défi Meilleurs Employeurs». Les questions portent sur l’engagement de nos employés, leur perception face à la gestion, la direction et les politiques de stratégie de l’entreprise.
Qu’est-ce que cela rapporte concrètement à l’entreprise d’être désigné «Meilleur Employeur de l’année» ?
À l’interne, les employés en retirent une satisfaction personnelle et sont encore plus motivés. C’est également gratifiant pour la direction de savoir que ses employés se plaisent dans leur environnement de travail et qu’ils sont dévoués à l’entreprise. À l’externe, cela rassure nos clients qui sont informés du bon fonctionnement de la compagnie et ça les conforte dans leur choix de s’être associés à une compagnie gagnante. Par ailleurs, les retombées du «Défi Meilleurs Employeurs» aideront Xerox à recruter de nouveaux talents. Avec quelles entreprises étiez-vous en compétition? Ce sont des compagnies québécoises importantes, Alcoa, Roche, Samson&Bélair… Pour le concours, les entreprises participantes étaient divisées en trois catégories : les compagnies de moins de 200 employés, celles de 200 à 500 et celles de plus de 500 salariés.
Comment devient-on Meilleur Employeur de l’année? Est-ce un projet à court ou long terme ?
Xerox ne s’est pas préparé pour le «Défi Meilleurs Employeurs». Mais si on a gagné, ce n’est pas par hasard. C’est un travail de longue haleine. L’entreprise reflète bien la société dans laquelle nous vivons : ses employés comprennent presque des hommes et des femmes (40%), des jeunes et des moins jeunes (la moyenne d’âge des salariés est comprise entre 20 et plus de 50 ans), ainsi que des personnes d’origines culturelles différentes.
Ce genre de concours n’attire-t-il pas un profil d’entreprises bien spécifiques, de grandes sociétés en manque de reconnaissance avec de gros budgets en communication ?
Non, je ne crois pas. Ce n’est pas le cas de Xerox en tout cas car la compagnie bénéficie déjà d’une grande notoriété. La participation au «Défi Meilleurs Employeurs» nous a simplement permis de valider à l’externe ce que nous savions déjà à l’interne (avec les sondages que Xerox fait chaque année).
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